à méditer ...

Il y a les brèves de comptoir mais il existe également les brèves du rugby ...

en voici quelques exemples :

"Putains les mecs, si j'ai des demis, c'est pas pour que les trois-quarts fassent les choses à moitié !"

"Mon pauvre garçon, t'as les mains grandes comme un paquebot, le ballon il est gros comme une olive, et t'arrive pas à choper un gaillole en touche"

"Les gars, attention à celui-là, il réfléchit avec les bras !"

"Aujourd'hui les gars, on va se regarder dans les yeux , et on verra bien si on a des couilles !"

"Dédé, je compte sur tes coups de pied gastronomiques !"

"Les gars, le rugby, c'est comme une partouze, tant qu'il y a des trous il faut les prendre !"

"Eh les gars on n'est pas venus jusqu'ici déguisés en feuille de chou pour se faire brouter le cul par des lapins !"

"Un match de rugby, ça ne se gagne pas avec la tête, ça se gagne avec les couilles !"

"Entre les manchots d'en face et vous qui ressemblez à des culs de jattes, y'a plus que Lourdes pour nous sauver !"

"Bon, les gars, on est chez nous, alors d'entrée, je veux qu'on joue chez eux."

"Aujourd’hui on va jouer simple : les avants devant, les arrières derrière !"

"On est au pied du mur, maintenant les gars, il faut le construire !"

"Bon, les gars, on n'oublie pas la règle des trois P : POUSSER, PLAQUER,COURIR !"

et pour moi le top du top :
"Isole toi si tu veux, mais jamais seul."

à écouter ... à voir ... à méditer ...

Je sors de leur concert : Fleet Foxes


Dorénavant, lorsque quelqu'un osera me dire "Robin péquenot", je prendrerais cela comme un très grand compliment ....
Le compositeur et la voix de ces chansons (qu'il définit lui meme comme de la "confiture baroque harmonique pop") s'appelle Robin Pecknold ....

des photos du concert ici

Pour en écouter : http://www.myspace.com/fleetfoxes

pour en regarder :








à méditer ...



"Le Berry c'est un peu l'Afrique de la France,
un pays de tribus, de gens forts et indépendants."



Gérard Depardieu

A voir ...


Espion(s) de Nicolas Saada


Le Pitch :
Vincent travaille comme bagagiste dans un aéroport. Avec son collègue, Gérard, Vincent à l'habitude de voler dans les valises. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, Gérard meurt brutalement suite à une explosion. Vincent est alors coincé par la DST qui lui propose un marché : lui éviter la prison et collaborer avec les services secrets français et anglais pour retrouver les hommes impliqués dans l'explosion. La DST et le MI5 poussent alors Vincent à séduire l'épouse de Burton, homme d'affaires anglais, Peter Burton, apparemment manipulé par les services secrets syriens, Claire, une française au caractère fragile.

La page du Distributeur


Le film que j'aurais aimé faire. Une histoire très simple. digne de Sir Alfred (un homme impliqué malgré lui, dans des évènements au delà de la normale). Une réalisation très fluide, mettant en valeur aussi bien les personnages que les lieux, digne de Sir Alfred (le plan de la comédienne de dos, assise dans un musée). Des comédiens valorisés par leur charisme plus que sur leurs jeux, digne de Sir Alfred (Géraldine Pailhas n'est pas blonde, et c'est encore mieux).


"En étant à la fois classique et très personnel, en carburant à l’alcool fort du suspense et au grand cru vintage de la mémoire cinéphile, Espion(s) est ainsi susceptible de séduire aussi bien le pilier de cinémathèque que l’amateur de belles histoires élégamment mises en images." Les Inrocks

"La forme n’est jamais brusque, toujours dans la ligne claire. Elle enserre un ensemble d’éléments se pliant à une morale écrite dès le scénario. Rien ici ne relève du geste gratuit. A commencer par la musique (signée Cliff Martinez, compositeur attitré de Soderbergh), qui n’arrive qu’à partir de l’épisode londonien, soit quand la vie entière de Vincent bascule dans la pure fiction. Elle vient souligner la part totalement factice de ce je dangereux." Libération

"Ex-critique aux Cahiers du cinéma, coscénariste d'Arnaud Desplechin, Nicolas Saada sait d'emblée mener un récit à suspense, il sait aussi diriger ses acteurs et les filmer. Deux visages cadrés de près, saisis dans le tourbillon de la rue londonienne, deux solitudes en terre étrangère qui se croisent, deux êtres qui semblent sincèrement s'attirer, mais sont entraînés malgré eux dans une mécanique qui peut les briser." Télérama

""Dans un film d'espionnage, peu importe ce que cherche l'espion et comment il le cherche. Pourquoi s'agite-t-il autant ? On s'en contrefiche, disait Hitchcock. Ce qui importe dans Les Enchaînés, c'est qu'Ingrid Bergman tombe amoureuse de Cary Grant plutôt que de l'atome !" Tout est dit. Dans Espion(s), peu importe le nitrométhane et comment se le procurer. La bombe explose dans les coeurs, et c'est là qu'elle suscite la peur (de se perdre), la culpabilité de s'être sentimentalement comporté en agent double." Le Monde


La Bande Annonce :

à voir ....



Dexter est une série télévisée américaine créée par James Manos Jr d'après le roman de Jeff Lindsay, Ce cher Dexter.

"Expert en analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable... si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l'ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie."

Jusqu'à maintenant, l'engouement porté aux séries ne m'avait pas touché. Et bien c'est fait ...
L'ambiguité du personnage central, sa quête plus ou moins affirmée d'humanisation, ses rapports avec les autres humains, les différents problèmes existentiels de ces autres humains et les enquêtes rendent cette série totalement envoutante et très troublante sur sa manière de concevoir la justice.

Dexter est à la fois répugnant d'un point de vue idéologique mais humainement attachant. Il devrait être au programme du bac de philo.

Le générique à voir :

à lire ...


Tout seul de Chabouté

376 pages d'émotion pure...



le pitch officiel
"50 ans qu'il vit ici, sur ce caillou, dans son vaisseau de granit. Bateau immobile qui ne l'emmène nulle part et qui ne rejoindra jamais aucun port... Et pourquoi quitter ce lieu alors que le monde au-delà de cette satanée ligne d'horizon fait si peur ? Où s'évader lorsqu'on n’a nulle part où aller ? Comment combattre la solitude et empêcher que ce silence perpétuel ne devienne assourdissant ?... Des années passées sur son rocher, avec l'imagination comme seule compagne... Avec Tout seul, Christophe Chabouté signe un de ses albums les plus surprenants, où se côtoient onirique et quotidien et où s'enchevêtrent subtilement sensibilité, tendresse et humour..."

Très beau et intense récit, pas de dialogue mais de l'imagination permanente sur un sujet récurrent pour l'auteur, la différence ...