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Espion(s) de Nicolas Saada


Le Pitch :
Vincent travaille comme bagagiste dans un aéroport. Avec son collègue, Gérard, Vincent à l'habitude de voler dans les valises. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, Gérard meurt brutalement suite à une explosion. Vincent est alors coincé par la DST qui lui propose un marché : lui éviter la prison et collaborer avec les services secrets français et anglais pour retrouver les hommes impliqués dans l'explosion. La DST et le MI5 poussent alors Vincent à séduire l'épouse de Burton, homme d'affaires anglais, Peter Burton, apparemment manipulé par les services secrets syriens, Claire, une française au caractère fragile.

La page du Distributeur


Le film que j'aurais aimé faire. Une histoire très simple. digne de Sir Alfred (un homme impliqué malgré lui, dans des évènements au delà de la normale). Une réalisation très fluide, mettant en valeur aussi bien les personnages que les lieux, digne de Sir Alfred (le plan de la comédienne de dos, assise dans un musée). Des comédiens valorisés par leur charisme plus que sur leurs jeux, digne de Sir Alfred (Géraldine Pailhas n'est pas blonde, et c'est encore mieux).


"En étant à la fois classique et très personnel, en carburant à l’alcool fort du suspense et au grand cru vintage de la mémoire cinéphile, Espion(s) est ainsi susceptible de séduire aussi bien le pilier de cinémathèque que l’amateur de belles histoires élégamment mises en images." Les Inrocks

"La forme n’est jamais brusque, toujours dans la ligne claire. Elle enserre un ensemble d’éléments se pliant à une morale écrite dès le scénario. Rien ici ne relève du geste gratuit. A commencer par la musique (signée Cliff Martinez, compositeur attitré de Soderbergh), qui n’arrive qu’à partir de l’épisode londonien, soit quand la vie entière de Vincent bascule dans la pure fiction. Elle vient souligner la part totalement factice de ce je dangereux." Libération

"Ex-critique aux Cahiers du cinéma, coscénariste d'Arnaud Desplechin, Nicolas Saada sait d'emblée mener un récit à suspense, il sait aussi diriger ses acteurs et les filmer. Deux visages cadrés de près, saisis dans le tourbillon de la rue londonienne, deux solitudes en terre étrangère qui se croisent, deux êtres qui semblent sincèrement s'attirer, mais sont entraînés malgré eux dans une mécanique qui peut les briser." Télérama

""Dans un film d'espionnage, peu importe ce que cherche l'espion et comment il le cherche. Pourquoi s'agite-t-il autant ? On s'en contrefiche, disait Hitchcock. Ce qui importe dans Les Enchaînés, c'est qu'Ingrid Bergman tombe amoureuse de Cary Grant plutôt que de l'atome !" Tout est dit. Dans Espion(s), peu importe le nitrométhane et comment se le procurer. La bombe explose dans les coeurs, et c'est là qu'elle suscite la peur (de se perdre), la culpabilité de s'être sentimentalement comporté en agent double." Le Monde


La Bande Annonce :

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